L’assurance vie est soumise à une fiscalité spécifique. Il convient de s’informer là-dessus pour se tenir au courant de tous les détails. La fiscalité concerne ainsi les intérêts et les plus-values, ainsi que l’ensemble des droits de succession.
Principes de l’assurance vie
Pour rappel, l’assurance-vie est un produit d’épargne que tout le monde peut souscrire dans le but de concrétiser un projet ou tout simplement pour faciliter la transmission de patrimoine. Si vous constituez une épargne assurance-vie, vous le faites à votre rythme en l’absence toute contrainte. Par la suite, vous pouvez utiliser votre épargne comme bon vous semble mais notez que l’assurance-vie ne vous promet pas de verser un capital spécifique si vous décédez. Dans ce cas là, ce que vous avez épargnez sera transmis à vos bénéficiaires. Connaître tous les principes de l’assurance vie en termes fiscalité est essentiel. En effet, la fiscalité est différente en fonction de chaque situation. Lors de la phase d’épargne de l’assurance-vie, il y a exonération d’impôts mais des prélèvements sociaux sont réalisés sur les plus-values effectuées pendant les arbitrages. Si retrait, la fiscalité est plus avantageuse lorsque celui-ci est partiel avant et après huit années. D’ailleurs, il convient de préciser que l’impôt n’est pas applicable sur le retrait mais sur la quote-part de plus-value qui y est incluse. Lorsque le souscripteur de l’assurance vie décède, l’épargne est transmise de manière plus simplifiée aux bénéficiaires préalablement désignés par lui-même (fiscalité particulièrement avantageuse).
Autres informations importantes sur la fiscalité de l’assurance-vie
L’ensemble des produits de l’assurance-vie est soumis aux prélèvements sociaux notamment le CGS ou le CRDS. Le taux est différent en fonction de la date d’acquisition du produit. Leur assiette taxable est soumise à une taxation forfaitaire avec un taux variable suivant la durée du contrat mais aussi les dates pendant lesquelles les versements ont été réalisés. A dire vrai, l’assurance-vie est soumis au barème progressif de l’IR ou impôt sur le revenu. Concernant les droits de succession qui s’appliquent aux contrats d’assurance-vie, ceux-ci varient en fonction de la date où le contrat a été ouvert. Ils dépendent également du montant de l’épargne transmis entre le souscripteur et ses bénéficiaires.
Contrairement aux livrets bancaires, il n’y a pas de plafonnement en montant en matière de versements avec l’assurance-vie. Vous êtes également libre de choisir les investissements que vous souhaitez faire (SCPI par exemple). Avec un contrat unique, vous pouvez réaliser différents investissements sans aucune limitation. Pour votre information, il est possible de disposer de plusieurs contrats d’assurance-vie. Par ailleurs, n’oubliez pas qu’il est aussi possible de souscrire une assurance-vie pour vos descendants : enfants et petits-enfants.